Elisabeth Guérard, AESTQ
Phylippe Laurendeau, GRICS | Rédacteur en chef de la revue Spectre
Sylvie Viola et Émilie Tremblay-Wragg, Université du Québec à Montréal
Geneviève Allaire-Duquette, Université de Sherbrooke
Geneviève Allaire-Duquette, Université de Sherbrooke et Mathieu Riopel, Cégep Garneau
Une deuxième année sous le signe de la crise sanitaire. Une deuxième année durant laquelle la solidité de notre organisation et la résilience de nos ressources, de nos bénévoles, de nos employées, ont été éprouvées.
Cette situation de crise nous a tous poussés à faire des choix. L’AESTQ a choisi d’innover et de tirer profit des opportunités crées par le contexte sanitaire et l’intrusion massive du numérique dans nos vies. Le congrès annuel, les colloques et la journée de formation ont cédé leur place aux Classes de maitres virtuelles. La mise en place de ces nouvelles activités a évidemment demandé beaucoup de temps et d’énergie, mais je suis fière du succès que les Classes de maitres ont connu. Je suis particulièrement fière d’avoir réussi, avec mon équipe, à y transposer le plaisir, le partage et la chaleur humaine caractéristiques de nos évènements en présentiels. Comme quoi l’innovation peut se vivre dans une certaine continuité…
Le numérique m’a permis également de multiplier les activités de représentation en éliminant les contraintes de temps liées aux déplacements. J’ai notamment pu participer au 88e congrès de l’ACFAS, comme conférencière et panéliste, au côté notamment de Janice Bailey, directrice scientifique du Fonds de recherche du Québec — Nature et Technologie et Valérie Bordes, journaliste scientifique.
Enfin, le plus grand défi à relever pour l’AESTQ a été la perte des revenus générés par le congrès et les colloques, soit environ 85 % de nos revenus totaux. Vérifications de notre admissibilité aux différentes subventions d’urgence, sollicitations de soutien financier auprès de nos partenaires, remaniements du budget m’ont occupé de nombreuses heures. Tout un défi de faire face à une telle catastrophe tout en priorisant le maintien en poste de notre permanence ! Calculer le nombre de semaines restant avant d’être forcée de nous mettre à pied, Caroline et moi ; recalculer le tout à chaque nouvelle entrée d’argent ; chercher de nouvelles solutions… J’avoue que ce cycle calcul-recalcul-recherche a eu un impact sur la qualité de mon sommeil à plusieurs reprises !
Mais nous avons réussi : Caroline et moi sommes toujours en poste et l’avons été sans interruption depuis mars 2020 ! Les subventions salariales d’urgence du Canada ont été une aide majeure. Mais je tiens également à remerciement Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec pour son soutien. Rémi croit fermement à la pertinence de notre mission et il nous a accordé une aide financière extraordinaire qui nous a permis de poursuivre notre mission de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement de la science et de la technologie afin que la culture scientifique prenne une place importante au Québec.
Évidemment, notre rapport annuel ne peut faire mention de tous les éléments qui ont jalonné cette année particulière. Je tiens donc à remercier chacun et chacune d’entre vous. Membres, partenaires, amis et amies, votre présence et votre soutien nous ont permis de sortir grandis de cette situation difficile. Merci !